Construit comme un mille-feuille grâce à une très belle réalisation, le film oscille entre la comédie et le drame et prend la forme d’une longue déambulation dans les rues de la capitale, façon Before Sunset ou Midnight in Paris. Karin Viard et Alex Lutz, lumineux de justesse et de complicité, offrent de beaux moments de grâce, de rires et de tendresse. Dans ce troisième film, Alex Lutz, n’hésite pas à intégrer des passages oniriques et poétiques. Il y a du jeu, de la fantaisie, mais aussi beaucoup de mélancolie. « Le couple est avant tout une expérience humaine. C’est un chantier en danger permanent, et c’est ce qui le rend passionnant et beau », explique Alex Lutz. Si la rencontre amoureuse a été maintes fois narrée au cinéma, on ressort d‘Une Nuit comme dans un rêve, cherchant à recoller chaque morceau